Depuis 2010, j'essaye, parfois seul, parfois en équipe, d'explorer notre ostéopathie.
La faire parler, lui donner des moyens d'expressions multiples, des sciences les plus humaines aux sciences expérimentales les plus numérisées, juste pour comprendre, connaître et partager ce qui fonde notre art, avec tous, avec lés étudiants et les professionnels, les scientifiques et les poètes... car de la science sans poésie n'est que mot.
Je la rêve passionante, enrichissante, motivante, cette science de l'ostéopathie...
Montrer comment, expliquer pourquoi, cette ostéopathie est si belle, et épanouissante à se penser médecine complémentaire, manuelle. En artisan de la connaissance manuelle, je me pose en chercheur, pour déplier ce qui ne se voit pas, et proposer une épistémologie de notre art, en débutant par ce qui le fonde : La perception.
Si j'ose et tente faire des expérimentations originales, avec des chercheurs géniaux, motivés, qui m'aident à penser, car seul on ne peut pas produire de pensées méthodologiques et rigoureuses, c'est aussi parce que nous y croyons, alors nous avons réalisé tellements d'essais, plus ou moins utiles, qu'aujourd'hui, 3 novembre 2018, 7h, après avoir passé la nuit à corriger un article selon les recommandations d'un comité de lecture, j'annonce vouloir partager plus facilement, plus librement, sans toutes ces normes, 250 mots, références, test T, x, Chi², barres et camemberts, petit p, surtout un petit peu un peu d'air ! (pas pas R...!)
Pour penser libre, vers une science qui s'ouvre au lieu de se fermer sur quelques experts qui lisent quelques revues où il faut payer les pages que l'ont écrit, soi-même, limite acheter l'article dont on est soi-même l'auteur !!! Voire être propriétaire de la revue pour être publié... bref, stop à tout cela, vraiment non, je suis né musicien, et compositeur, je vais revenir à mes gammes, et produire des données pour faire de notre ostéopathie une médecine basée sur des faits, produire une épistémologie, et écrire, mais plus personnellement... et partagerai avec ceux qui le veulent, simplement.
Après tout, certains ostéopathes craignent les chiffres et vont penser que cela dénature l'art de Still, d'autres vont se réunir à cinquante et écrire qu'ils ne veulent pas être une profession de santé, d'autres ciritiqueront forcément donc, si on attends l'harmonieux centre de gravité ostéopathique, on risque de patienter autant que pour obtenir un RDV chez l'ophalmo, et, si on ajoute à cela les critiques d'une certaine science ou médecine qui ne veut pas voir l'ostéopathie alors que la moitié des français la réclame, en tout cas en 2015 selon ODOXA,
vu qu'il exsite à ce jour bien 30000 ostéopathes en france, à ceux qui nous pensent excentriques et excentrés, j'écris juste que nous, enfin, allez soyons simple : commençons par ce qui caractérise aux yeux de tous l'ostéopathie : la main.
Main qui touche, palpe, et perçoit...
Alors progressons d'anatomie en biomécanique, pour passer par la neurophysiologie, et arriver à l'anthropologie du percevoir, pour une philosophie, phénoménologique de la perception, en sa juste épistémologie. N'oublions pas la psychologie de la relation, et la physique du geste, allant vers la biophysique du beau. Osons, osons savoir comment nous savons ce que nous savons... explorons nos représentations, nos certitudes et étonnons-nous, et que chacun puisse l'appliquer à soi-même, j'ose, j'essaie : cap vers le savoir
J'espsère, en simple ostéopathe méthodologique curieux, apprendre de mon art, comme j'apprends des expériences de vie en estimant fonder mes connaissances cliniques sur mes consultations,.
Je pense que j'en apprends bien plus en écoutant mes patients qu'en lisant des ETRI dans des revues indéxées d'IF 3,9 et que, loin de guérir, et loin de soigner tout le monde, j'essaie de retenir ce qui me semble le plus efficace, pour aider les patienets à retrouver leur potentiel d'autoguérison, leur force de vivre et de s'adapter, par une réflexion ostéopathique, un raisonnement simple, clinique, avec le patient, au moment de la consultation, mais aussi avec un peu de philosophie, un peu, mais surtout avec un sens clinique basé sur de l'anatomie en mouvement, de la physiologie et des essais disons expérimentaux qui me donnent à reflechir les concepts proposés par mes pères, et qui proposent des chiffres, des données aux étudiants de notre futur profession.
Dans ce témoignage un soupçon personnel, j'atteste produire des résultats simples, peut-être pas tous utiles ou pertinents aux yeux de la science ou de l'ostéopathie, mais tout ce que j'écris, je l'ai fait, avec des étudiants, des professionnels, des chercheurs, des curieux, des passionés, des motivés qui comme moi, rêvent, et sont prêts à tant donner pour notre ostéopathie.
Alors, pour finir, il y aura dans le futur des articles, j'espère publiés dans de belles revues scientifiques, médicales d'ostéopathie, et puis les toutes petites expériences tordues de cyril, le lyonnais des petits bouchons comme ils disaient à Tours, oui, ces essais resteront là, juste publiés sur cette page, ou dans l'association Ostéopathie et Sciences, qui succède à l'association OPS créée en 2000, OPS ...
Ostéo Pour le Sport, qui devient en 2018 Ostéopathie et Sciences, mais au final, le mouvement est le même, vous l'avez bien compris, vous qui me lisez et me connaissez bien, je vous promets de continuer, mais plus librement, avec un brin de poésie...
L'esthétique en science, penser le beau pour des études cliniques, en pensant l'humain...
La rédaction scientifique est géniale et tellement utile pour fonder une pratique, mais elle est tellement âpre, noire sur fond blanc, austère et rigoureuse, qu'à force, elle arrive à ennuyer un peu, donc je prends, devant vous, temoin de mon écrit du jour, 7h13 d'oser proposer de la science pour une ostéopathie qui sourit !
J'ai rarement pris un fou rire en lisant un article en anglais dans IJOM ou PAIN, et je vais oser des articles qui donnent à penser en souriant, qui donnent des résultats à critiquer en riant, non du protocole, mais du rire d'Aristote, du rire de ne pas oser vivre pleinement tout, sous le prétexte d'une rigueur, scientifique.... Réfléchissons bien, amis de pensées, regardez réellement la sciences, les sciences et les écrits, parcourez le site d'un critique scientifique réputé Hervé Maisonneuve : https://www.h2mw.eu/
Voyez les notes critiques sur la réplication d'essai clinique, sur le taux d'authenticité des recherches, sur l'utilisation des fonds publiques, et nous penserons, si on ne peut pas sourire un peu, avec moins de moyens peut-être, moins d'outils, moins d'argent, ou de diplôme, un soupçon moins de pouvoir, ou d'envie politique, un peu moins de microscope, un peu moins de microtome, et de scanner, mais tellement plus d'humain, et au final, pourquoi pas penser tellement plus de clinique.
C'est donc le lancement officiel d'un nouveau rapport à la publication scientifique pour proposer notre ostéopathie comme une autre médecine, complémentaire, une médecine manuelle fondée sur une clinique, sur une anatomie en mouvement,expertisée manuellement, avec et pour le patient, avec le corps médical et scientifique, qui vraiement sait, que demain, panser autrui doit se penser ensemble.
Merci à tous ceux, motivés, qui savent encore faire confiance, et qui osent m'accompagner dans l'aventure des expérimentations à visée scientifique pour notre clinique ostéopathique.
Et les compagnons d'idées expérimentales : Tahar, Raphael, Patrick, Mazen, Isabelle, Karine, Yann, Cyril, Laurianne, Paola, Fanny, Thibaut, Vivien, Marie, Quentin, Nicolas, Renaud, Camille, Justine, Clara, Joanne, Johanna, Charlène, Hervé, Mégane, Léa, Lucas, Nathalie, Sara, François, Dmitry , Yves, Robert, Thierry, Etienne, Armelle, Michèle, Marjolaine, Anaïck, Eric, François, Laurent, Michèle, Andres, Serge, Robert, mais..en fait on est nombreux !